
Beaucoup d’appareils portables utilisent comme étage final de puissance le circuit intégré LM386 de National, une puce en mesure de délivrer une puissance de 500 mW sur une charge de 4 ohms avec une tension d’alimentation de 6 à 9 V.
Quand vous vous serez procuré ce circuit intégré, réalisez un petit étage de puissance en utilisant le schéma électrique proposé par le manuel de National comme schéma d’application de son produit et que nous reportons en figure 1.
Comme le gain nous paraissait trop élevé, environ 200 fois, nous avons effectué une petite modification (voir l’inverseur S2) permettant de choisir à volonté entre deux valeurs de gain.
En effet, en déplaçant le levier de ce dernier de manière à court-circuiter la résistance R2 de 1,2 kilohm, on obtient un gain de 50 fois seulement, tandis que si on le déplace de manière à supprimer ce court-circuit, soit à laisser la résistance de 1,2 kilohm en série avec le condensateur C3 de 10 μF, on obtient le gain maximum de 200 fois.
Le montage peut certes être alimenté avec une tension maximale de 12 V, mais nous vous conseillons de ne jamais dépasser 9 V afin de ne pas trop surchauffer le boîtier du circuit intégré.
Notre circuit utilise un haut-parleur de 4 ohms, mais rien n’empêche d’en monter un de 8 ohms : dans ce cas, cependant, la puissance de sortie sera diminuée.
Pour le montage de cet amplificateur nous avons mis en oeuvre une petite plaquette de circuit imprimé multitrous (du type utilisé pour les montages “volants” expérimentaux, mais cela fonctionne très bien en définitif). Nous donnons, associé au schéma électrique et à sa liste des composants, le brochage du LM386 (figure 2).
Liste des composants
R1 = 10 kΩ
R2 = 1,2 kΩ
R3 = 10 Ω
C1 = 470 nF polyester
C2 = 100 μF 25 V électr.
C3 = 10 μF 25 V électr.
C4 = 100 μF 25 V électr.
C5 = 47 nF polyester
C6 = 470 μF 25 V électr.
IC1 = LM386
S1 = Interrupteur
S2 = Inverseur
Toutes les résistances sont des 1/4 de W à 5 %.
