
Théoriquement, ce circuit fonctionne mais nous ne pouvons pas garantir qu’il détecte infailliblement les mensonges !
Une revue médicale a écrit récemment que, lorsqu’une personne répond à une question en mentant, la résistance ohmique de sa peau s’abaisse d’une valeur de 4 à 5 mégohms (valeur mesurée entre les deux mains) à une valeur de moins d’un mégohm : cette caractéristique peut être mise à profit pour construire une machine à détecter les mensonges (Figure 1).
Le circuit très simple utilisant des LED peut éclairer une barre de diodes. Il met en oeuvre un circuit intégré CMOS 4049 (figure 2) constitué de 6 inverseurs : on en relie les entrées avec une série de résistances, comme le montre le schéma électrique.
Les détecteurs (à tenir serrés dans les mains) sont deux tubes d’aluminium et laiton (enfoncez bien les deux morceaux de laiton ou de cuivre dans les tubes d’aluminium après y avoir soudé les deux câbles de liaison) et sont reliés aux deux douilles d’entrée A et B.
Moindre est la résistance ohmique offerte par le corps et plus la colonne de LED s’allume. En effet, les portes présentes dans le circuit intégré sont des inverseuses et par conséquent lorsque sur leurs entrées un niveau logique bas (0) est présent, on trouve à leurs sorties un niveau logique haut (1) qui allume les LED.
Le circuit est alimenté par une pile 6F22 de 9 V.
Liste des composants
R1 = 1,8 MΩ
R2 = 180 kΩ
R3 = 180 kΩ
R4 = 180 kΩ
R5 = 180 kΩ
R6 = 180 kΩ
R7 = 1 kΩ
R8 = 1 kΩ
R9 = 1 kΩ
R10 = 1 kΩ
R11 = 1 kΩ
R12 = 1 kΩ
DL1 = LED
DL2 = LED
DL3 = LED
DL4 = LED
DL5 = LED
DL6 = LED
IC1 = CMOS 4049
S1 = Interrupteur
Toutes les résistances sont des 1/4 de W à 5 %.

