Le détecteur pendulaire
Ce système est l’évolution logique d’un ensemble électromécanique que nous avions réalisé en 1997. Il s’est montré capable de détecter des secousses tectoniques à une distance de 10 à 15 000 km. Cet article, et les montages qu’il propose de réaliser, répond à de multiples demandes émanant de très nombreux pays du monde répartis sur les cinq continents. Il faut dire que les tremblements de terre ne sont, hélas, pas rares.
Pour la seule Italie, d’où cette réalisation est originaire (devinez pourquoi !) on ne dénombre pas moins de 10 à 12 tremblements de terre d’amplitude moyenne par mois. En France, c’est surtout le sud-est qui représente une zone sensible : on se souvient du terrible séisme de Lambesc/Saint-Cannat/Rognes, au début du siècle dernier. Le regretté Haroun TAZIEF considérait cette région, ainsi que la basse vallée du Rhône, comme une zone à risque sismique élevé.

Qu’est-ce qu’un sismographe ?
Le détecteur pendulaire – visible ici à gauche – constitue “l’oreille” du système. Placez-le sur le carrelage du sous-sol de votre maison et vous verrez que son capteur se montre assez sensible pour enregistrer les secousses telluriques d’une certaine intensité se produisant aux antipodes : Pérou, Inde, Chine, Californie, Japon, Mexique, etc. Par contre, il est insensible aux vibrations dues aux véhicules lourds, trains, trams, camions, passant dans le voisinage.
Et, d’ailleurs, le seul défaut de ce détecteur pendulaire est d’être insensible aux tremblements de terre de faible intensité se produisant dans un rayon de 200 à 300 km. En effet, le pendule d’un sismographe ne détecte un tremblement de terre que s’il entre en résonance avec les microvibrations du terrain comme le fait un diapason.
Mais voyons comment s’explique le phénomène à détecter et comment le mesurer.


Un peu de géophysique
La lithosphère, ou croûte terrestre d’une centaine de kilomètres d’épaisseur, est l’enveloppe solide de notre planète préférée : elle est constituée de plaques (tectoniques) se déplaçant, se comprimant ou s’éloignant les unes des autres, l’une passant sous l’autre et, à l’inverse, l’autre sur la première (subduction). La science de ces phénomènes, assez neuve et désormais enseignée dans les lycées, porte le nom de tectonique des plaques et elle explique, par exemple, la très ancienne surrection de la chaîne de l’Himalaya par l’effet de la poussée de la plaque correspondant à l’océan pacifique. C’est dire les puissances en jeu !
Soumises à de telles forces titanesques mais aux mouvements lents, les plaques se fendent, se heurtent, se soulèvent, s’éloignent, créant des montagnes, des volcans (terrestres ou sous-marins) et des failles vertigineuses (comme celle de San Andreas en Californie). Ce sont ces mouvements qui produisent brutalement, quand toute l’énergie en est libérée, une gigantesque onde de choc se propageant dans toutes les directions à la surface de la Terre. Bien sûr, en fonction de l’intensité de cette onde et de la proximité de l’épicentre* (le point de la surface où l’effet du choc a été ressenti le plus fortement), les dégâts pour les édifices humains sont plus ou moins graves : les maisons individuelles ou collectives s’écroulent d’autant plus facilement (avec les drames humains qui s’ensuivent et que les media, hélas, doivent régulièrement illustrer) qu’elles n’ont pas été prévues pour parer à ces secousses.
De l’hypocentre* (point du sous-sol d’où l’énergie du choc émane), trois types d’ondes sismiques, ou vibrations subsoniques, se propagent : primaires P, secondaires S et longues L. Les vibrations P, très rapides, se déplacent à 545,4 km/minute, soit 9,09 km/s, avec une fréquence de 0,5 à 0,66 Hz et produisent sur l’écran du sismographe un tracé de 30 à 40 sinusoïdes par minute. En effet le nombre de sinusoïdes est donné par la formule :
60 : (1 : 0,50) = 30,0 sinusoïdes
Les vibrations S se déplacent à 300 km/minute, soit 5 km/s, avec une fréquence de 0,4 à 0,25 Hz et produisent sur l’écran 15 à 24 sinusoïdes par minute, selon la formule :
60 : (1 : 25) = 15 sinusoïdes
Les ondes S, de vitesse inférieure, arrivent sur le sismographe après les vibrations P (voir figure 3).
Enfin les vibrations L donnent un sismogramme avec des sinusoïdes 4 à 5 fois plus larges que les P ou S.
La distance entre le début de la trace P et le début de la trace L permet de calculer la distance en kilomètres par rapport à l’épicentre.
Les vibrations L se déplacent à la surface de la Terre avec une fréquence assez basse, entre 0,03 et 0,07 Hz et produisent un sismogramme de 2 à 4 sinusoïdes par minute, selon la formule :
60 : (1 : 0,03) = 1,8 sinusoïde
Avant leur amortissement total, les vibrations L peuvent faire deux ou trois fois le tour de la Terre.
*Note : On appelle “épicentre” le point à la surface de la Terre (exemple, Kobé, au Japon) où le phénomène se manifeste le plus fortement (écroulement d’édifices) et “hypocentre” le point situé au coeur de la lithosphère, à la verticale du précédent, où a lieu le choc responsable de la secousse sismique (voir figure 7). |

L’échelle de Mercalli et l’échelle de Richter
Il existe deux types d’échelles pour évaluer l’intensité d’un tremblement de terre : celle de l’italien Mercalli et celle de l’américain Richter.
La plus fiable est celle de Richter : elle établit l’indice de magnitude (l’intensité d’une secousse) selon la quantité d’énergie produite dans l’hypocentre en la comparant à l’énergie libérée par une charge de tolite explosant dans le sous-sol.
Celle de Mercalli indique l’intensité du séisme en fonction des effets observés dans la zone d’épicentre. En mer ou dans le désert, les conséquences destructives étant nulles ou invisibles, l’échelle de Mercalli ne peut mesurer la force des séismes. En revanche, celle de Richter le peut car l’amplitude du sismogramme enregistré donne la magnitude.
L’échelle de Mercalli, encore utilisée, est de plus en plus supplantée par celle de Richter, du moins en France (dans cette science, les particularités nationales sont très marquées) : le Tableau 1 donne les correspondances entre les deux échelles.




Sous la lithosphère, se trouve une couche partiellement en fusion, l’asthénosphère ; dessous encore nous trouvons le manteau, matériau rocheux, puis le noyau de nickel et de fer, le noyau externe ; au centre de la sphère, nous avons le noyau interne dont le diamètre n’excède pas 2 400 kilomètres.


Quand cela arrive, toute l’énergie accumulée par la compression est libérée et la croûte terrestre commence à vibrer dans un rayon de plusieurs kilomètres, ce qui fait s’écrouler les édifices.



Notre appareil
Le pendule horizontal de 31 cm environ que nous utilisions dans le passé, avait une période d’oscillation très lente, qui ne lui permettait pas d’entrer en résonance lors de tremblements de terre de moyenne et faible intensités se produisant dans un rayon de 300 à 500 km. Il aurait fallu, pour ceux-là, un pendule avec une période d’oscillation beaucoup plus rapide.
Pour résoudre ce problème, nous avons réalisé ensuite un pendule vertical de 60 cm de long (photo de première page) permettant de détecter non seulement tous les séismes de moyenne intensité se produisant dans un rayon d’environ 300 km mais aussi ceux de plus grande intensité ayant lieu dans un rayon de 2 000 km.
En théorie, ceux qui se destinent à l’étude des séismes devraient disposer de deux sismographes, équipés, pour l’un, d’un pendule horizontal pour enregistrer les tremblements de terre les plus lointains et, pour l’autre, d’un pendule vertical pour enregistrer tous les tremblements de terre se produisant dans un rayon de 200 à 400 km.
Comme la plupart de nos lecteurs sont surtout intéressés par les séismes se produisant dans leur région, c’est donc le pendule vertical que nous avons préféré.
Parmi les nombreux chercheurs qui utilisent notre appareil se trouvent, bien sûr, des férus en informatique.
Plusieurs, et nous les en remercions vivement, nous ont proposé des programmes capables de transférer sur l’écran d’un ordinateur les divers sismogrammes.
Charge à nous, de concevoir une interface efficace permettant de les utiliser. Bien entendu, les logiciels sont pourvus de toutes les options permettant de déterminer la distance du séisme et sa magnitude, avec la possibilité de se connecter à l’Internet de façon à mettre à la disposition des centres de détection européens des séismes, les données recueillies. Parmi les logiciels reçus et testés avec une minutie critique, nous avons retenu celui de Graf Systems : Sismogest. C’est certainement le plus complet. Son principal inconvénient est d’être en italien. Néanmoins, sa compréhension est très simple.
Le signal sortant du capteur du sismographe est directement appliqué à l’entrée d’une interface reliée par un câble sériel à un ordinateur. Ainsi, ceux qui posséderaient déjà un détecteur pendulaire vertical, n’auraient qu’à lui adjoindre l’interface et à relier le tout à leur ordinateur. Ce sera l’objet de la seconde partie de cet article. Les autres pourront se procurer tous les composants mécaniques et électroniques et monter le détecteur pendulaire (figure 11), en lisant le chapitre qui lui est consacré, puis l’interface qui sera décrite dans la deuxième partie (figure 20).
En utilisant le logiciel Graf Systems Sismogest, on peut donc, dès aujourd’hui, réaliser un sismographe complet pour une somme dérisoire, eu égard au professionnalisme de l’appareil.
Le détecteur pendulaire du sismographe
Le schéma électrique
La figure 11 en donne le schéma électrique.
Le capteur détecte le moindre mouvement du noyau de ferroxcube se déplaçant à l’intérieur des enroulements L1 et L2. L’organigramme du circuit intégré IC1, le NE5521N de Philips, est donné figure 10. Ce circuit intégré comporte un étage oscillateur produisant un signal carré que nous faisons osciller à une fréquence d’environ 16 kHz grâce au condensateur C1 et à la résistance R1 reliés respectivement aux broches 17 et 11.
Ce signal carré est converti en signal sinusoïdal. Après avoir été amplifié en opposition de phase, il est appliqué sur les deux enroulements d’excitation L1-A et L1-B.
Or, sur les mêmes carcasses que les enroulements d’excitation sont placés aussi les enroulements de détection L2-A et L2-B recueillant le signal à appliquer sur la broche 4 de l’étage démodulateur asynchrone présent à l’intérieur du circuit intégré. Un centrage parfait du noyau en ferroxcube à l’intérieur de ces quatre enroulements produit, à la sortie broche 5 du démodulateur, une tension de 0 V car les signaux de même intensité mais en opposition de phase, s’annulent. Lorsque le noyau de ferroxcube se déplace de quelques millièmes de millimètres vers la droite, la broche 5 est le siège d’une tension positive. Quand le noyau se déplace de quelques millièmes de millimètres vers la gauche, la broche 5 est le siège d’une tension négative. Ces variations infimes de polarité traversent un filtre passe-bas calculé pour laisser passer uniquement les fréquences subsoniques des séismes (R6/C6) dirigées sur la broche 2 pour y être amplifiées.
La sortie, broche 1, délivre le signal converti en une tension d’amplitude variable correspondant aux vibrations subsoniques produites par le séisme.
Comme l’amplificateur opérationnel interne à IC1 n’a pas une sensibilité suffisante pour détecter un mouvement de quelques millièmes de millimètre du noyau de ferroxcube, le signal est de nouveau amplifié par l’amplificateur opérationnel externe IC3.
En absence de secousse sismique, la broche 6 de sortie de IC3 est à une tension fixe de 6 V. Lorsque le séisme est de faible intensité, la tension varie de ± 0,01 V. En cas de séisme de moyenne intensité, la variation avoisine ± 0,4 V et elle peut atteindre ± 1 V pour un séisme d’intensité élevée. Le signal du séisme détecté par le pendule vertical est prélevé sur la broche de sortie 6 de l’amplificateur opérationnel IC3, au moyen d’un petit câble coaxial relié ensuite à l’entrée de l’interface dont la figure 20 donne le schéma électrique.
Le milliampèremètre présent dans cet étage permet de contrôler l’aplomb parfait du boîtier sur la surface d’appui.
Pour alimenter le détecteur pendulaire, fonctionnant sous une tension de 12 V stabilisée, vous devez appliquer à l’entrée E du régulateur IC4 7812, une tension continue de 20 V environ que vous pouvez prélever directement sur la diode DS1 présente dans l’étage d’alimentation de l’interface.





Si vous décidez de réaliser vous-même ce circuit imprimé, n’oubliez pas toutes les liaisons indispensables entre les deux faces.
Les circuits professionnels sont à trous métallisés et sont sérigraphiés.
Liste des composants du détecteur pendulaire
R1 = 10 kΩ
R2 = 1 kΩ
R3 = 1 kΩ
R4 = 2,2 kΩ
R5 = 5,6 kΩ
R6 = 5,6 kΩ
R7 = 1 kΩ
R8 = 82 Ω 1/2 W
R9 = 47 kΩ
R10 = 4 7 kΩ
R11 = 10 MΩ
R12 = 1 kΩ
C1 = 4,7 nF polyester
C2 = 100 nF polyester
C3 = 4,7 μF électrolytique
C4 = 100 nF polyester
C5 = 470 nF polyester
C6 = 1 μF polyester
C7 = 22 μF électrolytique
C8 = 10 μF électrolytique
C9 = 100 μF électrolytique
C10 = 100 mF électrolytique
C11 = 100 nF polyester
C12 = 4,7 nF polyester
C13 = 68 pF céramique
C14 = 100 nF polyester
C15 = 100 nF polyester
C16 = 100 n pF polyester
C17 = 1 μF électrolytique
DS1 = Diode 1N4150
DS2 = Diode 1N4150
DS3 = Diode 1N4150
DL1 = Diode LED rouge
IC1 = Intégré NE5521N
IC2 = Intégré TL081
IC3 = Intégré CA3130
IC4 = Intégré μA7812
mA = Galvanomètre 200 mA zéro central
L1/A-L2/A = self mod. L922
L1/B-L2/B = self mod. L922

La réalisation pratique
Sur le circuit imprimé de la platine du détecteur pendulaire donné en figure 13, placez tous les composants comme le montre le schéma d’implantation des composants de la figure 12. Insérez d’abord les supports des trois circuits intégrés, repères détrompeurs en U vers la gauche, puis soudez-les.
Enfilez ensuite les résistances et les diodes au silicium en respectant bien leur polarité (bagues dans le bon sens) et soudez-les. Montez les condensateurs et soudez-les après avoir vérifié la polarité des électrolytiques (la patte la plus longue est le +).
Le régulateur est à visser couché sur le circuit imprimé, sans dissipateur, à l’aide du petit boulon 3MA : soudez ses trois broches ensuite. Sur la gauche, au-dessus de IC2, insérez le bornier à deux pôles pour relier le galvanomètre.
Au centre de la platine, placez la LED DL1 (sa patte la plus longue est l’anode A, tournez-la vers la droite).
Montez ensuite les deux enroulements L2-B/L1-B et L1-A/L2-A : ils sont à fixer sur le circuit imprimé à leur place exacte afin d’éviter une inversion des enroulements L1-A et L1-B, ce qui serait dommageable au bon fonctionnement du détecteur et à sa sensibilité maximum.
En tout dernier, installez les circuits intégrés dans leurs supports avec leurs repère-détrompeurs en U tournés vers la gauche.
Pour prélever le signal de cette platine détectrice, on se servira d’un morceau de câble coaxial RG174.
Raccordez-le à la prise fixée sur le boîtier métallique du détecteur pendulaire.
La tension d’alimentation de 20 à 24 V qui, rappelons-le, pourra être prélevée sur la platine de l’interface (voir paragraphe suivant), entre par une douille “banane” de 4 mm dont l’isolement par rapport à la masse du boîtier métallique sera assuré par l’interposition d’une rondelle épaisse plastique avant vissage des deux écrous plats.
Enfin, l’emplacement central du circuit imprimé entre les deux enroulements reçoit une petite cuve en plastique à remplir d’huile pour assurer l’amortissement du pendule.
Le montage dans le boîtier
Le boîtier métallique vertical du détecteur pendulaire contient, outre le pendule, la platine que l’on vient de monter.
Il se compose de trois faces latérales, d’un capot ou couvercle horizontal et d’un socle, horizontal aussi, avec deux vérins et une vis fixe pour régler l’aplomb (figures 14, 15, 16 et 17).
Après avoir assemblé les trois faces latérales, fixez le tout sur le socle à l’aide des vis. Montez les deux vis moletées servant de vérins de réglage de l’aplomb ainsi que la troisième vis fixe.
Fixez le circuit imprimé, à l’aide d’entretoises, sur le socle du boîtier. Un petit bac plastique, rempli avec de l’huile multigrade pour moteur de voiture jusqu’à 1 cm du bord supérieur (figure 15), est à fixer avec des vis sur le circuit imprimé.
Montez ensuite le pendule (figures 15, 17 et 18). Prenez les deux guides en aluminium et sur l’extrémité supérieure fixez les deux lamelles d’acier de 0,06 mm d’épaisseur. Aux extrémités opposées, fixez les deux plaquettes en plastique, lesquelles, une fois immergées dans l’huile de la cuve, feront office d’amortisseur hydraulique. Les deux plaquettes servent à maintenir le noyau en ferroxcube. Dans le trou situé à environ 5 cm de l’extrémité inférieure du balancier, fixez la tige filetée recevant les deux contrepoids. Fixez ensuite les lamelles aux deux équerres d’aluminium en L (figures 15, 17 et 18) et serrez le tout sur le capot supérieur venant coiffer le boîtier déjà monté. Guidez le balancier et les plaquettes dans le réservoir rempli d’huile. Pour permettre une oscillation libre du balancier, veillez à ce que les plaquettes ne touchent pas le fond de la cuve à huile.
Fixez sur le boîtier la prise de sortie du signal et le bornier d’alimentation, sans oublier de les relier intérieurement à la platine.

Dans les orifices du boîtier prévus à cet effet, on insérera des écrous imperdables ou écroucages.




Le noyau de ferroxcube
Avant d’insérer le noyau de ferroxcube dans les trous présents sur les deux morceaux de plastique, faites un point de couleur blanche à la moitié de sa longueur pour le centrer parfaitement dans la barre. Enfilez ensuite le noyau de ferrite dans les deux morceaux de plastique en le faisant passer par l’orifice présent sur un des panneaux latéraux du boîtier. Contrôlez que le noyau est bien centré entre les deux enroulements et que, si l’on déplace le pendule vers la droite et vers la gauche, le noyau ne touche pas leur face intérieure (figure 15). Le noyau devrait déjà être stable sur son support sans le coller ; mais si vous voulez le fixer, il suffira d’y mettre une goutte de colle.


Les contrepoids
Sur l’axe fileté vissez deux écrous, serrez-les modérément contre les barres, enfilez les deux poids et serrez toujours modérément les deux autres écrous : il suffit que les poids soient maintenus en place.
Le boîtier du pendule
Il faudrait placer ce détecteur sur le sol d’une cave ou à défaut d’un rez-de-chaussée. Ensuite avec un câble coaxial RG174 doté de sa prise mâle et un fil fin et souple pourvu d’une prise “banane”, reliez le détecteur (par exemple situé au sous-sol) avec l’interface et l’ordinateur pouvant être situés un étage plus haut (par exemple au rez-de-chaussée). La LED située sur le circuit imprimé du détecteur pendulaire s’allumera. Si vous regardez alors le galvanomètre à zéro central, vous verrez que son aiguille n’est pas tout à fait au centre de l’échelle : c’est qu’il vous reste à mettre l’appareil de niveau (ou d’aplomb) à l’aide des deux vérins ; quand vous y serez parvenu, l’aiguille sera parfaitement centrée ; vous pouvez dégrossir avec un niveau à bulle placé sur les deux axes x et y du plan horizontal (figure 16).
Vous pouvez alors fermer l’orifice du panneau latéral du boîtier avec son morceau de tôle (figure 14) et celui de la face avant avec la plaque de plexiglas de protection contre les poussières et les insectes.
La suite… au prochain numéro !
Le mois prochain, nous vous proposerons la réalisation de l’interface détecteur/ordinateur. Vous pouvez, dès à présent monter ce détecteur pendulaire, ainsi, vous serez prêt rapidement pour surveiller les secousse telluriques, si minimes soient-elles.
A suivre…
L’interface PC